Cet autre qui grandissait en moi - 1

 

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à partir du 25 octobre 2012

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Il faudrait déjà s'entendre sur ce qu'est un roman gay ? Si la définition est un roman ayant pour personnage principal un homo, que ledit roman soit écrit par un homo et s'adressant a des homos... Oui effectivement on peut le considérer comme tel. Mais dans ce cas il est très facile de faire par extension toute une sous-catégorie de romans, des romans « blacks », écolos, motards, hétéros, catholiques... Et je crains que les chefs de rayons à la Fnac ou chez Virgin soient rapidement débordés. En fait j'ai toujours du mal avec ce besoin de mettre les choses et gens dans des cases. « Ma vie d'avant » est un roman... n'allons pas chercher plus loin.

 

Le fait que Kevin soit gay dans le roman est selon moi très anecdotique. Et la sexualité de son auteur n'a aucune importance. Le lecteur n'est pas stupide, le livre étant partiellement autobiographique, il est très facile de deviner les inclinaisons de son auteur. Mais je ne crois pas que ce soit un point essentiel.

 

Comme je l'ai dit le livre parle d'un thème universel : L'amour. A titre tout à fait personnel que l'amour soit hétéro ou homo, c'est exactement pareil. La force des sentiments et des éventuelles souffrances en résultant sont pour moi strictement identique. Par conséquent, je préfère dire que « Ma vie d'avant » est un roman d'amour à thématique gay. Et quant à savoir à qui le livre s'adresse... À tout le monde et à personne.

José

 

 

La première question qui me vient à l'esprit (comme toi José) : qu'est-ce qu'un roman gay ?
Lorsque j'ai commencé la rédaction de « Si tu avais été... » je n'y connaissais rien, je n'avais même pas lu « Les amitiés particulières ». C'est en commandant ce livre que j'ai découvert les éditions « Textegais ». Si les manuscrits affichés sur ce site côté « adulte » sont des romans gays, de toute évidence « Ma vie d'avant » n'en est pas un.
Si pour avoir cette appellation, un livre doit être écrit par des homos... nous entrons dans une autre problématique : Qu'est-ce qu'un homo ?

 

Voici un petit article « C'est quoi le blocage ? » que j'ai écrit en décembre 2011.

 

« Lorsque j'écris des petites conneries sur mon blog et que j'ai l'audace ou l'inconscience de les twitter je recrute des abonnés. Si ! Mais si j'ai le malheur, comme avant-hier d'écrire quatre lignes sur l'homosexualité... J'en perds autant. C'est quoi le blocage ? Sur ce coup-là, je crois que je vais paumer les deux qu'il me reste ! Mais parallèlement on récupère des commandes sur Amazon... Allez comprendre !

Vous souvenez-vous de Jessica Fletcher, l'héroïne du feuilleton « Arabesque. » Très gentille mais insupportable, vous l'invitez chez-vous, le temps de vous serrer la main et boum ! Vous avez droit à un cadavre dans la maison ! 263 épisodes... Au moins 263 cadavres !

Agata Christie : 80 romans... au moins 80 cadavres si ce n'est plus vu que parfois elle les tuait par paquet de dix !

Un film que j'aime bien dans le genre c'est « Le magnifique » de Francis Veber avec Belmondo. François Merlin, écrivain, trucide dans ses livres « Les aventures de Bob Saint-Clar » tous les gens qui lui empoisonnent la vie au quotidien.

En fait, vous pouvez écrire un ou plusieurs romans sur un sérial killer sans risque, personne ne viendra enquêter pour savoir si par hasard vous n'auriez pas quelques cadavres dans vos placards, que vous en éprouviez à ce point le besoin, le soulagement... d'en parler dans vos romans.

 

Par contre si vous n'êtes pas homosexuel, ne vous hasardez pas à écrire un roman sur le sujet car tous vos amis (ou pas) auront tôt fait de se dire : « Bon d'accord... on a compris ! »

Alors pour faire comme eux et essayer de comprendre aussi, je me suis dit que l'explication résidait peut-être dans la définition des mots. Qu'est-ce qu'un criminel ? « Qui est coupable d'un crime » dit mon petit dico. Ben oui, forcément... Tant qu'il ne l'avait pas tué de 25 coups de couteau... Même s'il en avait l'intention... Il n'en était pas un. Car s'il fallait condamner tous ceux qui, de près ou de loin, ont un jour éprouvé... caressé l'envie d'éclater la belle-mère, le voisin, le patron ou tous les beaufs du lycée, n'en déplaise à notre président, il faudrait embaucher dans la magistrature.

Et pour être homo de quoi faut-il se rendre « coupable » ? De rien, car dans ce cas précis, point besoin de passer à l'acte pour en être un, l'intention suffit :

« Qui éprouve une attirance sexuelle pour les personnes de son propre sexe. » dit le même petit dico.

Et là, j'ai compris... qu'il n'y avait rien à comprendre. Combien y a-t-il d'homosexuels en France ? Environ 4 à 5 % de la population. A mon humble avis, si l'intention suffit... il va falloir revoir les chiffres à la hausse. »

Reprenons le jeu des questions/réponses :

— Les auteurs de « Ma vie d'avant » sont-ils homos ?

— Oui mais… pas que...

— Ce livre parle-t-il d'homosexuels ?

— Oui mais… pas que...

— Ce livre est-il destiné à des lecteurs homos ?

— Oui mais… pas que...

 

Il serait même bien que les 95% de la population, qui se disent hétéros, le lisent aussi. Petit avertissement toutefois : si vous espérez lire une histoire de cul ou de touche pipi entre deux ados... vous allez être déçus.

Il s'agit d'une histoire d'amour difficile entre deux ados sur les bancs du lycée. Difficile, ou rendu difficile par le regard des autres.

 

Comme le dit si bien Martial sur son site « Homolibris » : de même qu'un bon livre sur les Papous pourrait nous intéresser, bien que ne l'étant pas (papou). Ainsi, même si l'homosexualité de Kévin est le thème principal de ce livre, rien ne devrait empêcher un hétéro de le lire et de l'apprécier. Nous lui conseillerons seulement, (bien que la couverture ne soit pas significative), de bien le planquer sous son manteau en sortant de la Fnac Parinor à Aulnay-Sous-Bois.

 

A l'adolescence qui peut dire avec certitude : « Je suis gay » ? Beaucoup au contraire, et ce sera le cas de Jérémy, le nient avec obstination. D'autres questions se posent ensuite :

— Peut-on fuir facilement ses attirances sans le regretter plus tard ?

— Faut-il absolument mettre un nom sur ce que nous ressentons ? Est-ce si important ?

Il semblerait que ce le soit... pour les autres...

Alexis.

Couverture Tome 1 - Ma vie d'avant

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