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Pauvre Alexandre, de tout ce que tu as pu écrire que ce soit dans tes romans ou dans ton testament : on s’en tape !

C’est ce que je me disais hier soir en sortant du cinéma où j’étais allé voir une version quelque peu révisée des « Trois Mousquetaires. » Il n’empêche que j’ai passé un moment très agréable et je me suis bien marré pour d’obscures raisons personnelles qui font que j’étais encore, par moments, le seul à rire sur toute la salle ! Enfin… c’est un bien grand mot puisque nous n’étions que trois dans la plus grande salle du cinoche ! Et comme d’hab. ici le spectacle commence souvent avant le spectacle. J’adore l’humour du projectionniste qui a toujours un mot sympa en traversant la salle pour aller lancer le film. Hier c’était :

—      Vous avez bien fait de réserver !

C’est un comique… Je parierais qu’au Grand Rex à Paris les spectateurs ne discutent même pas avec le projectionniste. De vrais sauvages ces parisiens! 

J’ai été captivé par le jeu de certains personnages comme le roi et d’Artagnan bien sûr. Quand à Lilou/Milady… elle était plus craquante dans « Le cinquième élément. »

Je disais « On s’en tape » car pour ceux qui l’ignorent notre cher Alexandre Dumas avait souhaité dans son testament être enterré à Villers-Cotterêts, sa ville natale, ce qui fut fait. Mais il y a quelques années notre cher président de l’époque « Chichi-toctoc » a décidé qu’il était grand temps de s’asseoir sur la volonté du mort et de rapatrier ses restes (un crane et deux tibias) au Panthéon ! « Ils nous l’ont pris ! » disaient les vieux d’ici. Heureusement le maire était contre. Enfin… au début. Car quand il a vu tous ces zéros sur le chèque il a dit : « Bon, d’accord pour cette fois mais n’y revenez pas. » Pauvre Alexandre, j’aurais bien fait un avant-dernier jeu de mot en disant, si ce n’était déjà fait, que tu allais te retourner dans ta tombe.

Finalement ce film donnera peut-être, aux spectateurs qui ne l’ont jamais lu, l’envie de vérifier si le scénario est fidèle au roman. C’est ce que j’ai bêtement fait hier soir en rentrant et quand on met le nez dans les bouquins d’Alexandre… pas facile d’arrêter.

Enfin, comme je ne suis plus à un mauvais jeu de mot près, je dirais qu’en voyant d’Artagnan, j’aurais presque envie de m’y mettre… à l’escrime. C’en est un diront les mauvaises langues. Persuadé que vous n’y comprendrez rien, j’explique : « est-ce crime ? » Ah ! Ah ! Ah !...    

 

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