Ustaritz… Auschwitz… même combat !...
11 janv. 2013
Mardi, une policière municipale, zélée et très courageuse, a arrêté Léa, cinq ans : une dangereuse délinquante, pendant qu’elle prenait son repas à la cantine scolaire. Sur l’instant, Léa a cru que ses parents étaient morts ! Motif de l’arrestation : prestations impayées.
Comment pouvons-nous en arriver là ? Qui a donné l’ordre ?
— La hiérarchie ! répond la mairie d’Ustaritz.
Ils disaient la même chose à Auschwitz, après la guerre !
Pourquoi madame la policière avez-vous arrêté l’enfant pendant le repas ?
— J’ai obéi aux ordres.
Ils disaient la même chose à Auschwitz, après la guerre !
Regardez la photo… J’en vois au moins trois qui n’ont pas payé… Madame la policière, vous allez avoir du boulot !
En juin 2011, un jeune homme de Cherbourg était condamné pour avoir chanté l'Hécatombe de Brassens, et une trentaine d'autres arrêtés à Toulouse par la police, pour avoir, par solidarité, chanté la même chanson. Gare aux gorilles !
Comment disait Brassens ?
« A pied, a cheval, en voiture,
Les gendarmes mal inspirés…
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n'en avaient pas. »
Pas de doute, madame la policière municipale, pour reprendre les paroles de tonton Georges, mardi vous fûtes très « mal inspirée » et coïncidence des coïncidences par malheur (c’est Brassens qui le dit) vous non plus, vous n’en aviez pas !