Cet autre qui grandissait en moi - 1

 

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à partir du 25 octobre 2012

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Que faut-il faire, ou pas, suite à une déception amoureuse ?

Ce type d’épreuve est souvent synonyme de fin du monde, de larmes et de souffrance avec cette sensation de vide qui nous envahit et nous aspire. L’impression, qui ne nous lâche pas à chaque seconde du jour et de la nuit, que la Terre vient de s’arrêter de tourner et que nous n’y survivrons pas.

La grande question à ce moment-là c’est : « Ai-je encore une chance ? » Si la réponse est négative, après les larmes il faudra se donner du temps et commencer à faire son deuil.

Pour cela il serait bien de se faire aider, mais par qui ? La famille ? Ce n’est jamais évident, surtout s’ils ignoraient tout de cette liaison. Les amis fidèles et sincères, encore faut-il en avoir. Si nous n’avons ni l’un ni l’autre, reste les professionnels, les psys. En espérant ne pas tomber sur un charlatan, qui ne fait ce métier que pour l’argent, hélas il en existe. Comment les reconnaître ? Un jeune m’avouait avoir testé le sien en lui expliquant que son aide lui était bénéfique mais qu’hélas il n’avait plus les moyens de continuer et qu’il redoutait de replonger… Il s’est fait jeter sur le champ ! Une technique est parfois utilisée pour fidéliser la clientèle : toujours dire au patient ce qu’il a envie d’entendre. Un client satisfait est un client qui revient. Je suis dur avec les psys mais ça existe, j’en ai la preuve.

Nous éprouvons tous, dans ces moments difficiles, le besoin d’en parler. S’isoler n’est pas la solution, surtout lorsque des idées noires commencent à pointer leur nez.

Après la guerre il faut du temps pour reconstruire les maisons détruites, après l’amour il en faut aussi pour se refaire une nouvelle vie. Cette maladie d’amour fait parti de celles dont on guérit mais c’est très long, trois ans maximum parait-il… La bonne nouvelle c’est que j’en suis sorti vivant, vous le pouvez donc aussi.

La vie continue, elle ne nous attend pas, il faut vivre, se lever, travailler et surtout faire semblant… pour les autres. 

 

Le problème c’est que nous ne sommes jamais préparés à affronter toutes ces souffrances. Je ne me souviens pas de cours pendant lesquels on m’aurait expliqué comment survivre en cas de chagrin aussi intense. Ça ne m’aurait pas empêché de souffrir mais ça m’aurait aidé à garder espoir. Il en est de même pour les idées noires et les envies de fuir. L’amour, comme la mort, ne devraient pas être des sujets tabous. En parler n’est pas une incitation au suicide, bien au contraire. Savoir que cela existe et qu’on peut en sortir est un atout lorsque toutes ces choses nous tombent dessus. Parler d’homosexualité à des ados n’est pas du prosélytisme, ce qui en est c’est de leur faire croire que la bonne norme est l’hétérosexualité. Les inciter à la tolérance ne les fera pas changer de sexualité, seulement faire chuter le pourcentage d’homophobes. (Définition d’homophobe, pour ceux qui auraient raté un épisode : homo contrarié.)  

Ce que va vivre Kévin dans ce roman « Ma vie d’avant »  – sous-entendu avant Bryan – n’a rien d’extraordinaire en soi. Ce n’est que le lot de nombreux adolescents en butte à un chagrin d’amour. L’angoisse, la tristesse, les idées morbides… tout se succède. Kévin aura-t-il quelqu’un pour l’aider à surmonter toutes ces difficultés ?...

 Couverture Tome 1 - Ma vie d'avant

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