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Si je me lâchais, j’écrirais plus souvent du politiquement moins correct. À qui la faute ? À mon éducation sans doute, qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.

On est actuellement en train de traiter un jeune blagueur comme un criminel. Obliger les « forces de l’ordre » à travailler pour la paix, en ce week-end de Pentecôte…, c’est dégueulasse. Alors qu’elles excellent dans la répression et que ça rapporte davantage…

Dans l’internat où j’ai grandi, lorsque l’un d’entre-nous osait faire un pied de nez aux abrutis qui géraient le centre, nous étions tous solidaires. Pour rien au monde nous ne l’aurions dénoncé. Pourquoi ? Déjà parce que c’était vraiment des abrutis, qui se faisaient mousser auprès de leur hiérarchie,  en sanctionnant à tour de bras les môme relativement calmes que nous étions. Mais l’éducation de nos parents et grands-parents devait aussi y être pour quelque chose. Ils avaient connu la guerre, les dénonciations, les arrestations, les gendarmes faisant très scrupuleusement leur travail… Dénoncer quelqu’un : c’était la honte.

Depuis quatre jours, la police est sur les dents, à la recherche d’un cyber criminel qui a osé faire une mauvaise blague, un jour d’ennuie sans doute. Quatre jours ! Je croyais qu’aujourd’hui, en une fraction de seconde, on savait tout de nous ! Je viens d’apprendre qu’il avait peut-être été arrêté grâce à la dénonciation d’un proche ! Bonjour le proche ! On aimerait en avoir beaucoup des proches comme ça !       

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