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Une histoire bien singulière dont se souviendra sans doute pendant longtemps Jean Baptiste. Alors qu’il se rendait sur son lieu de travail en métro, il a, à plusieurs reprises esquissé plusieurs sourires envers les autres voyageurs de sa rame.  Il a par ailleurs été à plusieurs fois  aimable avec d’autres voyageurs, n’hésitant pas à laisser son siège à une personne âgée. Jugeant son comportement suspect, plusieurs voyageurs ont averti le service de sécurité de la RATP. L’individu a été appréhendé à la station suivante et placé en garde à vue.

Interrogé, il a expliqué son comportement par « un reste d’euphorie des vacances » et une volonté de commencer cette rentrée dans la bonne humeur. « J’ai pensé bien faire, je ne voulais pas créer une psychose »

 

L’année dernière, j’ai un peu voyagé en France avec nos amis canadiens. Comme nous nous arrêtions pour casser la croute sur l’autoroute, John me dit :

     C’est bizarre, les gens font une drôle de tête, ici, quand on leur sourit !

     Hey, t’es fou ! Il ne faut pas faire ça, ils vont croire que tu les dragues !

     Ah bon !

     Mais oui, fais gaffe, tu te crois où ? T’es en France…

 

Deux choses me fatiguent dans cette histoire de métro : déjà la connerie des gens toujours prêts à dénoncer quelqu’un, comme à la belle époque… Mais aussi celle des flics. Il est tellement plus facile d’arrêter un pauvre gars inoffensif que les loubards armés de kalachnikovs dans le sud de la France !

Sans déconner, la garde à vue, c’était obligé ?

 

Comment ne pas se souvenir des chansons de Brassens ou de Renaud :

 

« Car aujourd'hui, c'est saugrenu,
Sans être louche, on ne peut pas
Serrer la main des inconnus,
On est tombé bien bas, bien bas... »

« Le temps ne fait rien à l'affaire,
Quand on est con, on est con… »

 

« Être né sous le signe de l'hexagone,
C'est pas la gloire, en vérité,
Et le roi des cons, sur son trône,
Me dites pas qu'il est portugais. »

 

 

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